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Antidopage 

Le sport est une compétition pour un athlète, c’est le dépassement de soi et donner le meilleur de ses capacités. L’utilisation de méthodes ou substances interdites menace la santé des athlètes. Le dopage nuit à l’image du sport, à ses valeurs et son intégrité.

 

L’histoire de la lutte antidopage

En 1920, les premières tentatives de réglementation contre le dopage dans le sport sont apparues. La première fédération sportive internationale à empêcher le dopage fut La Fédération internationale d’athlétisme amateur (IAAF), en 1928. L’interdiction du dopage ne marchait pas, les tests d’antidopage n’étaient aucunement efficaces, donc les athlètes se droguaient pareil. Par la suite, le problème a pris de l’ampleur. En 1930, l’apparition des hormones synthétiques et l'utilisation de cette substances sont arrivés dans le domaine du sport. Les premiers tests d’antidopage sont apparus dans le milieu des années soixante. Knud Enemark Jensen mort aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 et Tom Simpson mort durant le Tour de France de 1967 sont tous les deux des incidents qui ont augmenté l’urgence d’un dispositif de lutte d’antidopage.  En 1966, deux fédérations (l’Union cycliste internationale (UCI) et la Fédération internationale de football amateur (FIFA) ont imposé des contrôles du dopage durant leurs compétitions. En 1967, la première liste d’interdiction fut créée par le Comité international olympique (CIO). Les premiers Jeux Olympiques à imposer des contrôles antidopage furent les Jeux Olympiques de 1968 à Grenoble en hiver et à Mexico en été. En 1974, les fédérations ont commencé à réaliser des contrôles contre les stéroïdes, car jusqu’à ce temps, aucun test n’était disponible pour trouver l’utilisation de stéroïdes. De plus, cette substance était très répandue dans les sports de force. 

Les stratégies du dopage à toujours une longueur d’avance sur la lutte contre l’antidopage. Les coureurs ont eu recours à l’EPO afin d’augmenter leur taux d’hémoglobine. C’est seulement aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 que les premiers tests de l’EPO se montrent concluants.

Après le scandale au Tour de France de 1998 avec l’affaire Festina, la France a décidé d’adopter des lois antidopage. Ce fut le premier pays à avoir des lois antidopage. La Conférence mondiale sur le dopage dans le sport qui est organisé par le Comité international Olympique (CIO). Cette conférence de 1999 à Lausanne a donné naissance à l’agence mondiale antidopage (AMA)

 

L’agence mondiale antidopage (AMA)

Le 10 mars 1999, l’agence mondiale antidopage fut fondée. C’est une fondation internationale

indépendante, son bureau principal est situé à Montréal. Elle travaille avec des organisations

nationales et internationales pour mettre en œuvre de lutte antidopage.

Leur mission est de mener un mouvement mondial pour un sport sans dopage en collaboration

avec nos partenaires. Leur vision est un monde où tous les sportifs peuvent évoluer dans un

environnement sans dopage.  

Les principales activités de l’Agence mondiale antidopage comprennent la recherche scientifique, l’éducation, le développement antidopage et la supervision de la conformité au Code mondial antidopage.

Le déroulement des contrôles antidopage hors compétition: 

 

  1. ​​La convocation: si l’athlète refuse à la convocation ou de subir un contrôle antidopage, c’est considéré comme un contrôle positif

  2. Identification : la personne peut être accompagnée d’une personne de confiance, son identité est vérifiée

  3. Choix du gobelet : 2 gobelets au minimum sont au choix

  4. Remise de l’urine : sous la surveillance d’un contrôleur, selon le sexe du sportif. Il doit se dénuder de la taille aux genoux et des mains au coude

  5. Choix du set de contrôle (le sportif choisit un set de contrôle numéroté et emballé hermétiquement

  6. Transvasement : le sportif verse environ 25 millilitres pour l’échantillon B et le reste pour l’échantillon A

  7. Fermeture du flacon : l’athlète ferme le flacon

  8. Procès-verbal : la personne responsable du contrôle rentre les données nécessaires

  9. Annonce des médicaments consommés : le sportif peut indiquer tous les médicaments qu’il a consommés dans le 48h

  10. Signature : les échantillons sont placés dans l’emballage, le sportif signe le formulaire

Réglementation 

Le dopage est interdit par tous les règlements sportifs. Les interdictions comprennent toutes les substances et les méthodes considérées comme dopage. Cette liste est renouvelée chaque année par l’agence mondiale antidopage (AMA), elle est mise à jour le 1er janvier de chaque année. Voici la liste d’interdiction :

Substances interdites en tout temps, en et hors compétition

S0. Substances non approuvées : Toute substance qui ne se retrouve pas dans cette liste et qui n’est pas approuvée pour l’administration humaine par un autorité gouvernementale réglementaire de la santé

S1. Agents anabolisants

S2. Hormones peptidiques, facteurs de croissance, substances apparentées et mimétiques

S3. Béta-2 agoniste : La béta-2 agoniste terbutaline, qui est utilisée par inhalation, doit avoir une exemption médicale.

S4. Modulateurs hormonaux et métaboliques

S5. Diurétiques et autres agents masquant.

Substances interdites en compétition seulement

S6. Stimulants

S7. Narcotiques

S8. Cannabinoides

S9. Glucocorticoides

Substances interdites dans certains sports

P1. Alcool : dans certains sports comme le tir à l’arc et karaté, l’alcool est interdit à un seuil de violation de 0,10g/L (en compétition)

P2. Bêtabloquants : interdits au tir à l’arc, le tir et le golf (en compétition)

Méthodes interdites en tout temps

M1. Manipulation de sang ou de composants sanguins

M2. Manipulation chimique ou physique

M3. Dopage génétique

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