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Dopage sportif 

  • « La présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs ».

  • « L’usage ou la tentative d’usage d’une substance ou méthode interdite ».

  • « Le refus ou le fait de se soustraire sans justification valable à un prélèvement d’échantillons après notification ».

  • « Le non-respect par les sportifs de fournir des renseignements sur leur localisation, ainsi que les contrôles établis comme manqués »

  • « La falsification ou la tentative de falsification de tout élément du processus ou d’analyse des échantillons ».

  • «Possession et le trafic de substances ou méthodes interdites».

  • « L’administration ou la tentative d’administration d’une substance ou d’une méthode interdite à un sportif, ou l’assistance, l’incitation, la contribution, l’instigation, la dissimulation ou toute autre forme de complicité entraînant la violation d’un règlement antidopage, ou toute autre tentative de violation »

 

Lorsqu’un athlète à recours au dopage, il contredit à l’éthique du sport et aux règles. Il menace les bienfaits de sa santé et le développement physique et psychologique de celui-ci. L’athlète fait du tort à lui-même, mais aussi nuit aux sports et aux athlètes qui participent sans consommer de drogue. Les consommateurs déçoivent les individus qui les ont motivés et défendus tout au long de leur parcours. L’apparence physique influence la consommation de certains produits

 

Beaucoup d’associations luttent contre le dopage, mais il ne disparaîtra jamais. Le dopage est de plus en plus perfectionné et tous les athlètes ont facilement accès à ces substances dopantes. Les méthodes pour les tricheurs pour éviter la détection sont d’avantages sophistiqués, donc la lutte contre le dopage doit redoubler d’efforts et mettre à profit leur progrès technologique pour détecter les substances interdites afin d’avoir une compétition égale.

Les stratégies mises en place pour combattre le dopage doivent n’avoir aucune faiblesse, les règles doivent être plus strictes. L’éducation des jeunes athlètes sur la prévention du dopage au sujet des conséquences et des dommages nécessite une amélioration. Ce n’est pas seulement les athlètes de haut niveau qui doivent être informés, les jeunes athlètes récréatifs ont besoin d’être prévenus.

Son histoire

Le dopage peut avoir toutes sortes de définitions. Il y a une différence entre « se doper » et

« avoir une conduite dopante ». Pour le domaine du sport, la vraie définition du mot

« dopage » se rapporte aux articles 1 à 4 du code mondial antidopage qui est rédigé par

l‘agence mondiale antidopage (AMA). Selon ce code, le dopage est défini comme la violation

 des règles résumées ci-dessous :

Depuis toujours, l’homme cherche à améliorer ses performances par différents moyens. Le dopage ne date pas

d’aujourd’hui, il est presque aussi ancien que le sport lui-même. Le début du dopage vient de l’Antiquité où les

Grecs ont été les premiers à utiliser des méthodes de type pharmacologique. Vers le VIème siècle avant J.-C, les

athlètes grecs ont commencé à prendre différentes sortes de viande dépendant leurs disciplines. Par exemple,

 les sauteurs ingéraient de la viande de chèvre qui est utilisée pour bondir plus haut, les boxeurs et les lanceurs

 mangeaient de la viande taureau quelques jours avant les épreuves olympiques et les lutteurs absorbaient du

porc.

Les feuilles de coca ont commencé à être mâchées par les Incas au XIXe siècle. Ces feuilles qui sont de la cocaïne sont des stimulants. Ils agissent sur le système neuromusculaire et procurent une sensation d’euphorie. Ils réduisent aussi la sensation de fatigue.  

Depuis ce temps, la prise de substances non conforment n’a jamais arrêté. Les enjeux économiques, financiers et idéologiques n’ont cessé d’augmenter. Les performances des athlètes évoluent continuellement, mais tout est artificiel. Il y a tellement de pressions sur les athlètes qu’ils sont tous portés à consommer des produits dopants. Maintenant, les produits pharmaceutiques sont de plus en plus sollicités et à la pointe de la technologique. La tentation d’essayer ces produits est donc très présente dans le monde du sport et refuser d’en consommer est très difficile.

En 1903, le mot « dopage » apparaît pour la première fois dans le langage français. Ce mot est d’origine néerlandaise, « dop » qui désigne une boisson alcoolisée à base de peaux de raisin, que les guerriers zoulous consommaient pour augmenter leurs prouesses au combat. L’utilisation de ce produit faisait référence au dopage illicite des chevaux de courses.

Le 1er juin 1965 fut la première définition légale du mot « dopage » en France (c’est le premier pays avec la Belgique à l’officialiser). D'après la loi n°65-412 du 1er juin 1965 : '' Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisée sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé ".

Aujourd’hui, le code du sport de 2006 donne la définition suivante : "Utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif ou à masquer l'emploi de substances ou procédés ayant cette propriété".

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